Le drapeau national s’est hissé haut dans la cour de la FASTEF, en présence d’élèves, d’étudiants, d’enseignants, de responsables universitaires et de hauts cadres du système éducatif. En tête de cérémonie, le ministre de l’Éducation nationale, accompagné du recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a salué avec gravité ce rituel républicain devenu un symbole fort de cohésion et de fidélité aux valeurs nationales.

« Ce moment incarne l’esprit de notre devise nationale : Un Peuple, Un But, Une Foi. Il prend une dimension particulière dans un espace académique tel que la FASTEF, berceau de formation de ceux et celles qui auront pour mission de transmettre le savoir, les valeurs et les repères citoyens de notre République », a souligné Moustapha Mamba Guirassy.

L’évaluation au cœur des préoccupations

Profitant de ce moment de communion citoyenne, le ministre a recentré l’attention sur les enjeux de l’évaluation scolaire, à l’approche des examens de fin d’année. Rappelant que l’évaluation constitue un pilier de l’acte pédagogique, il a insisté sur l’importance de préserver la transparence, l’équité et l’intégrité dans tout le processus.

Dans un contexte de transformation numérique accélérée, le ministre a tenu à faire passer un message fort aux enseignants : l’intelligence artificielle et les outils numériques doivent être mobilisés non pas comme des raccourcis vers la facilité, mais comme des outils puissants d’accompagnement pédagogique, d’autoévaluation et de remédiation. Une manière, selon lui, d’assurer un meilleur suivi individualisé des élèves et de favoriser une culture de l’effort.

Une vision en cohérence avec le projet présidentiel

Cette orientation s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, qui prône une évolution du système éducatif vers une véritable société éducative, enracinée dans nos valeurs tout en étant ouverte à l’innovation, à l’économie du savoir et aux technologies émergentes.

« Nous devons collectivement repenser nos pratiques pédagogiques à l’ère du numérique. L’IA, bien utilisée, peut devenir un formidable levier de justice pédagogique et de réussite pour tous. Elle ne remplace pas l’enseignant, elle le renforce », a conclu le ministre.

Par cette prise de parole, le ministre a donc donné une orientation claire : faire de l’innovation technologique un vecteur d’intégrité, d’excellence et de progrès éducatif, tout en maintenant fermement les repères éthiques au cœur de la mission enseignante.