D’un montant global de 77 milliards de francs CFA, cette seconde phase bénéficie d’un financement de 48 milliards du Partenariat mondial pour l’Éducation (PME) et de 29 milliards de l’Agence française de développement (AFD). Le PADES II s’inscrit dans une dynamique de transformation profonde et durable de l’école sénégalaise, avec pour priorités : le renforcement de l’équité, l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages, et la promotion d’une gouvernance fondée sur la redevabilité.

L’un des moments phares de la cérémonie a été la signature des contrats de performance entre le Ministre de l’Éducation nationale et les Inspecteurs d’Académie. Ce geste à forte portée symbolique marque un tournant décisif dans la gestion du système éducatif. Il traduit une volonté claire d’ancrer une culture de performance, de promouvoir la décentralisation responsable, et de garantir une reddition rigoureuse des comptes à tous les échelons de l’administration scolaire. Ces contrats seront bientôt déclinés entre les IA et les IEF, posant ainsi les bases d’un pilotage territorialisé plus stratégique, plus réactif et plus proche des réalités du terrain.

S’inscrivant pleinement dans l’axe 2 de l’Agenda national de Transformation – dédié au développement d’un capital humain de qualité et à l’équité sociale –, le PADES II se veut à la fois ambitieux dans ses objectifs et pragmatique dans ses modalités. Il vise à consolider les acquis de la première phase, à amplifier les innovations ayant démontré leur efficacité, à renforcer les capacités des structures déconcentrées, et à s’assurer que chaque ressource mobilisée contribue concrètement à l’amélioration des apprentissages des élèves.

Avec le PADES II, le Sénégal confirme son engagement à bâtir une école de qualité pour tous, fondée sur l’exigence, la transparence et la performance, au service de la jeunesse et du développement durable.