Dakar accueille un atelier continental pour promouvoir l’éducation des filles et des femmes en Afrique
Du 2 au 4 décembre, Dakar devient le point de convergence des efforts continentaux en faveur de l’éducation des filles et des femmes. Sous la présidence du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, s’est ouvert l’atelier technique de validation du premier Rapport continental sur le statut de l’éducation des filles et des femmes en Afrique.
Organisé conjointement par le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) de l’Union africaine et l’Initiative Priorité à l’égalité (Gender at the Center-GCI) de l’Institut international de planification de l’éducation de l’UNESCO, cet événement rassemble une quarantaine de points focaux de l’Union africaine, des représentants des ministères en charge de l’Éducation et du Genre, ainsi que des experts et parties prenantes œuvrant dans les domaines de l’éducation et de l’égalité des genres.
Un rapport clé pour analyser et agir
Au cœur de l’atelier, le rapport continental propose une analyse détaillée des avancées et des obstacles en matière d’équité de genre dans l’éducation, couvrant tous les niveaux, de la petite enfance aux études postsecondaires. Ce document, fondé sur des données issues des États membres de l’Union africaine, vise à fournir des orientations stratégiques pour atteindre les objectifs d’égalité dans l’éducation à travers le continent.
« L’éducation des filles : un moteur de transformation »
Dans son discours inaugural, le ministre Moustapha Mamba Guirassy a souligné l’importance cruciale de l’éducation des filles pour le développement durable de l’Afrique :
« L’éducation, et plus particulièrement celle des filles, est l’un des leviers les plus puissants pour transformer nos sociétés. Elle bénéficie non seulement aux filles elles-mêmes, mais également à leurs familles, leurs communautés et, à terme, à toute la société. »
Ce plaidoyer s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Union africaine pour l’Année de l’Éducation. Il reflète également les engagements pris lors de la première Conférence panafricaine pour l’éducation des filles et des femmes, organisée en juillet 2024, qui avait posé les bases d’une action collective en faveur de l’égalité des genres.
Une mobilisation continentale pour l’avenir
Cet atelier ne se limite pas à un exercice technique : il incarne une volonté commune des acteurs africains de placer l’éducation des filles et des femmes au centre des priorités politiques et sociales. En promouvant une éducation inclusive et équitable, il s’agit de garantir non seulement l’autonomisation des femmes, mais aussi le développement global et durable du continent.
Les conclusions de cet atelier devraient jouer un rôle déterminant dans l’orientation des politiques éducatives à travers l’Afrique, renforçant ainsi les bases d’une société où chaque individu, quel que soit son genre, peut réaliser pleinement son potentiel.
Dakar s’affirme ainsi, une fois de plus, comme un catalyseur des efforts africains pour l’éducation et l’égalité des genres, dans une dynamique tournée vers un avenir plus juste et prospère.